Les immatriculations de voitures neuves ont enregistré un 4e mois de baisse d'affilée dû à la fin des primes à la casse

Entre juillet 2011 et juillet 2010, et à nombre de jours ouvrables comparables (CJO), la baisse ressort à 1,2% après une contraction en juin de 12,6% en données brutes et de 3,9% en données CJO.

Après l'avance acquise sur le premier trimestre, le taux se maintient encore en hausse sur les sept premiers mois de l'année, mais de justesse (+0,2%).

"Juillet est un mois important pour le marché avant la coupure d'août, la performance reste donc plutôt bonne", a commenté un porte-parole du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). "On s'oriente bien vers une baisse de 8 à 10% sur l'ensemble de l'année car il sera impossible de retrouver les niveaux de la fin 2010.

L'explication est à chercher notamment du côté de la fin de la prime à la casse. Ce coup de pouce ayant surtout profité aux petites voitures et aux constructeurs français, dont c'est une grande spécialité, le "mix produit" s'est rééquilibré vers des modèles de plus grande taille. Les constructeurs étrangers, notamment les allemands comme Volkswagen (+7%), en profitent.

En juillet, les immatriculations des constructeurs français ont ainsi baissé de 9,3 % - celles de PSA Peugeot Citroën ont reculé de 7,0% et celles du groupe Renault de 12,4% - tandis que les ventes des constructeurs étrangers n'ont reculé que de 1,2%.

L'italien Fiat a toutefois accusé une chute de 22,8% à l'échelle du groupe en raison de sa forte exposition au segment des citadines.