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Les producteurs de lait de brebis de Roquefort et les industriels ont signé un accord mardi sur le prix du lait

Les laitiers ont obtenu une augmentation des prix sur les principales valorisations demandées: Roquefort, fromage pour salade (ex-feta) et Pérail.Autre motif de satisfaction des laitiers, l'union syndicale qui a prévalu entre le Syndicat des producteurs de lait de brebis, la Fédération régionale, les Jeunes agriculteurs et la Coordination rurale.
Article rédigé par France2.fr
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Le conflit a opposé pendant huit jours les producteurs de lait de brebis de Roquefort aux industriels du secteur. (France 3)

Les laitiers ont obtenu une augmentation des prix sur les principales valorisations demandées: Roquefort, fromage pour salade (ex-feta) et Pérail.

Autre motif de satisfaction des laitiers, l'union syndicale qui a prévalu entre le Syndicat des producteurs de lait de brebis, la Fédération régionale, les Jeunes agriculteurs et la Coordination rurale.

Pour mettre fin au conflit, les laiteries ont mis sur la table une enveloppe globale de 144,5 millions d'euros pour la production 2009, soit une baisse d'environ un pour cent par rapport à 2008 (147 millions). "On n'a pas obtenu ce qu'on demandait mais nous sommes satisfaits de cet accord. Il y a une petite baisse de l'ordre d'un pour cent, mais produit par produit si on fait abstraction du volume, il y a une augmentation", a indiqué le porte-parole de du Syndicat des producteurs de lait de brebis (SPLB, affilié à la Confédération paysanne), Laurent Reversat.

"La période est difficile, mais on a une masse financière distribuée aux producteurs qui permettra de pas trop souffrir de la crise", a pour sa part déclaré le président de la Fédération régionale du syndicat des éleveurs de brebis (FRSEB, proche de la FDSEA), Robert Glandière.

Le blocage de deux laiteries et des plateformes de conditionnement et d'expédition, paralysées depuis une semaine, a aussitôt été levé pour permettre la reprise de l'activité et la réception des collectes de lait à partir de la mi-novembre. Le mouvement de protestation s'est terminé mardi par une journée ville morte, à Réquista(Aveyron), où les commerces étaient fermés jusqu'à l'annonce de l'accord.

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