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Liquidation judiciaire des centres dentaires low cost Dentexia

Le tribunal de grande instance d'Aix-en-Provence a prononcé ce vendredi la liquidation judiciaire de l'entreprise Dentexia, qui proposait dans ses centres des prestations dentaires à bas prix dont de nombreux patients se sont plaint.
Article rédigé par franceinfo
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  (Les cabinets Dentexia proposaient des tarifs 50 % moins chers que chez un praticien libéral © MaxPPP)

Dentexia, une enseigne de soins dentaires low cost, qui possédait plusieurs centres, avait déjà été dans l'obligation d'en fermer deux en un mois pour des raisons d'hygiène et de sécurité. L'entreprise était en redressement judiciaire depuis novembre et sous le coup de nombreuses plaintes de patients dont les soins, payés à l'avance, n'ont pas été terminés correctement. Des centaines de personnes, dont certaines ont dû s'endetter, se retrouvent aujourd'hui avec des soucis dentaires majeurs. Pour se défendre, ils ont formé un collectif au mois de janvier, "Collectif contre Dentexia" qui réunit déjà près de 1.000 patients. 

Les victimes lésées sans recours

Selon Abdel Aouacheria, à l'origine de ce collectif, "les victimes des cabinets Dentexia sont abasourdies par l'énoncé de cette liquidation. Beaucoup avaient nourri l'espoir que la continuité de leurs soins pourrait être assurée par un éventuel repreneur, manifestement ce ne sera pas le cas. La gestion de ces centres est irresponsable."

 

"La gestion de ces centres est irresponsable. Ils laissent des centaines de patients sur la touche, en attente de soins"
— Abdel Aouacheria, à l'origine du "Collectif contre Dentexia"

  

"Ils laissent des centaines de patients sur la touche, en attente de soins, et en attente de recommandation claire des pouvoirs publics et des acteurs de santé pour être pris en charge le plus rapidement possible", affirme-t-il*.

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Scandale financier

La plupart des patients ont réglé d'avance les prestations dentaires que leur promettait Dentexia. "Notre combat va maintenant se dérouler sur le plan judiciaire, ajoute Abdel Aouacheria. Nous voulons être indemnisés, et nous souhaitons que cette forme de dentisterie low cost, sociale, qui permettrait l'accès aux soins au plus grand nombre, sans rogner sur la qualité, l'éthique et la sécurité existe" souligne-t-il.

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