Fallait-il avoir recours au 49.3 ?
Edouardo Rihan-Cypel et Isabelle Le Callennec sont les invités du Grand soir 3 afin d'évoquer le recours à l'article 49.3.
Après que le Premier ministre a décidé de recourir, mardi 17 février, à l'article 49.3 de la Constitution pour obtenir l'adoption de la loi Macron, les réactions s'enchaînent. Sur le plateau de France 3, deux points de vue s'opposent.
Edouardo Rihan-Cypel, secrétaire national du Parti socialiste, défend la décision de Manuel Valls. "Le gouvernement a eu raison de marquer sa détermination parce qu'il y avait une incertitude dans le vote". Il regrette d'ailleurs que certains députés du Parti socialiste aient refusé de dire ce qu'ils allaient voter. "C'est du jamais vu. On n'a jamais vu des députés ne pas assumer leur vote".
"On était prêts à voter les articles"
Pour Isabelle Le Callennec, porte-parole de l'UMP, "il y a un péché originel à cette loi : nous avoir fait croire que c'est une loi qui allait promouvoir la croissance et l'emploi, c'était déjà mentir aux Français". Puis, elle tempère, affirmant que le projet de loi comporte toutefois des bonnes choses. "On était prêts à voter les articles, et c'est ce qu'on a fait, les articles qui ne posaient pas problème". La porte-parole de l'UMP, qui a déposé une motion de censure, regrette notamment qu'il n'y ait rien dans ce texte "qui ne relance l'industrie" ou encore "qui résout le problème du bâtiment public".
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