A la veille du vote de la motion de censure déposée par la droite et l'UDI, la charge contre les frondeurs continue.
Au lendemain du recours au 49.3, pour passer en force sur la loi Macron, la fracture au sein de la majorité est de plus en plus forte.
Le Premier ministre en veut aux frondeurs, qui ont voulu voter contre le texte du ministre de l'Economie. "Se sont conjugués immobilisme, conservatisme, irresponsabilité, infantilisme, et ma responsabilité, celle du gouvernement et d'une immense majorité de députés socialistes, c'était de faire en sorte que ce texte soit adopté", a-t-il déclaré, ce mercredi 18 février dans l'hémicycle.
Les frondeurs demandent un dialogue
Christian Paul, l'un des leaders des frondeurs assure néanmoins qu'ils ne voteront pas la censure, mais demande à Manuel Valls de rouvrir la discussion. Il appelle ainsi au "dialogue démocratique".
Le président du groupe PS, Bruno Le Roux, lui, en appelle à la raison : "Je leur demande de revenir à ce qu'est l'interet général".
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