La folle journée du gouvernement
Manuel Valls a décidé de recourir à l'article 49.3 de la Constitution, qui engage la responsabilité du gouvernement.
Alors que l'Assemblée nationale devait voter le texte d'Emmanuel Macron en faveur de l'activité et la croissance, ce mardi 17 février, un Conseil des ministres a été convoqué en urgence quelques heures avant.
En cause ? La position des frondeurs du Parti socialiste, dont une majorité avait annoncé qu'elle voterait contre la loi Macron. "Nous sommes nombreux à souhaiter ne pas voter cette loi", avait d'ailleurs affirmé Christian Paul, député PS de la Nièvre.
Manuel Valls appelle le chef de l'État
Emmanuel Macron, lui, continue d'y croire. Le ministre de l'Économie fait même parvenir ce message aux députés récalcitrants: "Puis-je compter sur toi pour voter notre texte ? J'en ai besoin. En amitié. Emmanuel".
Pourtant, ni les frondeurs ni la droite ne décident de lâcher. La contre-offensive se poursuit. "Est-ce que vous avez encore la capacité de gouverner aujourd'hui ?" demande Christian Jacob.
Pour le Premier ministre, c'est sûr, les comptes n'y sont pas. À 16 heures, Manuel Valls décide alors de recourir à l'article 49.3 et téléphone au chef de l'État, qui donne son feu vert.
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