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Hollande justifie le recours au 49.3 : "On n'avait pas de temps à perdre ni de risques à prendre"

Lors du Conseil des ministres de mercredi, le président a défendu le recours à l'article 49.3 pour faire passer la loi Macron à l'Assemblée, assure Stéphane Le Foll. Il a assuré qu'il n'y avait "pas de majorité alternative".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président François Hollande, le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, le 18 février 2015 à l'Elysée. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

La décision de recourir au 49.3 pour le projet de loi Macron était destinée à "aller vite" parce "qu'on n'avait pas de temps à perdre ni de risques à prendre". C'est ce qu'a déclaré, mercredi 18 février, François Hollande devant le Conseil des ministres, selon des propos rapportés par Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement. Le président de la République, selon lui, a également estimé qu'il n'y avait "pas de majorité alternative" et que le vote, jeudi soir, sur la motion de censure déposée par l'opposition "le montrera" jeudi.

"Mobilisation, concentration, solidarité"

Pour Stéphane Le Foll, le gouvernement a "accepté le débat. Je rappelle que près de 1 000 amendements, sur les 2 000 ou 2 500 déposés ont été retenus, venant d'ailleurs de bords [politiques] différents." Toujours selon le porte-parole du gouvernement, le président de la République "a rappelé que l'on devait apporter aux Français des solutions" avec cette loi Macron. "Cela nécessitera de poursuivre l'action de réforme pour redresser l'économie et garder cette ligne directrice qui est celle de l'égalité", a ajouté Stéphane Le Foll.

Le Premier ministre Manuel Valls, dans sa réponse au président, a "rappelé que demain à 16 heures, il y aurait cette motion de censure, invitant tous les membres du gouvernement à être présents", a complété le porte-parole du gouvernement, affirmant que les maîtres-mots étaient "mobilisation, concentration, solidarité gouvernementale".

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