Ban Ki-moon réélu secrétaire général de l'ONU

Si Ban Ki-moon s'exprime toujours sur les crises internationales avec un vocabulaire choisi, le secrétaire général de l'ONU est aussi connu comme un bourreau de travail qui ne lâche pas facilement du terrain.

A 67 ans, il se présentait au renouvellement de son mandat de cinq ans. N'ayant pas de rival, il a été réélu sans surprise, par acclamations, par l'Assemblée générale des Nations-Unies. Il pouvait en outre se targuer du soutient des 15 pays du Conseil de sécurité. Son nouveau mandat ira jusqu'au 31 décembre 2016.

Souvent critiqué par ceux qui regrettent le charisme de son prédécesseur, Kofi Annan, il s'est vu reprocher ses prises de positions en rondeur. Mais l'année écoulée l'a vu plus offensif. En Côte d'Ivoire tout d'abord, où le bras de fer qu'il a engagé avec le président sortant Laurent Gbagbo s'est traduit par des heures chaudes pour le personnel de l'ONU sur le terrain, à commencer par les casques bleus.

Il a également pris parti pour les révolutions arabes, critiquant le Syrien Bachar a-Assad, qui refuse de lui parler, ou Mouammar Kadhafi.

L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a réagi en espérant que “maintenant qu'il va être débarrassé du fardeau d'avoir à rechercher des appuis pour sa réélection (...) il aura plus de temps à consacrer à la lutte pour les droits de l'homme partout dans le monde”.

Grégoire Lecalot, avec agences