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Europe 1 veut se séparer d'une quarantaine de salariés pour redresser ses comptes

Ce projet "porterait sur une quarantaine de postes principalement à la rédaction" et parmi "les équipes techniques d'Europe 1", sur un total d'environ 330 salariés permanents, a détaillé un délégué syndical.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Le logo Europe 1 sur une voiture de la radio, le 9 janvier 2021 à Bagneux (Hauts-de-Seine), le 9 janvier 2021. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Europe 1 veut tailler dans ses effectifs. La radio généraliste du groupe Lagardère, dont les audiences peinent à remonter, a annoncé lundi 12 avril qu'elle envisageait de supprimer une quarantaine de postes sans départs contraints, pour réduire ses pertes accentuées par la crise sanitaire.

La direction de la radio a "informé les organisations syndicales de l'ouverture de discussions en vue de négocier un projet de rupture conventionnelle collective", déclare-t-elle dans un communiqué. "Cette approche, entièrement fondée sur le volontariat, a pour objectif de permettre à l'entreprise de se réorganiser sans départs contraints", est-il précisé.

Ce projet "porterait sur une quarantaine de postes principalement à la rédaction et à la direction des technologies, c'est-à-dire les équipes techniques d'Europe 1", sur un total d'environ 330 salariés permanents, a détaillé Olivier Samain, délégué syndical du Syndicat national des journalistes.

Environ 5% de part d'audience

De son côté, l'intersyndicale de la radio (SNJ, CGT, CFTC,FO) a mis en garde la direction, dans un communiqué, contre "les risques de ce projet". "Tailler dans les effectifs, c'est se priver d'une partie des forces vives qui fabriquent l'antenne au quotidien. Avec quarante salariés en moins, la radio pourra-t-elle continuer à couvrir l'actualité comme elle le fait aujourd'hui ?", a-t-elle prévenu.

Selon les derniers chiffres de Médiamétrie, la station avait enregistré une part d'audience de 5% en novembre-décembre 2020, en chute de 1 point par rapport à un an plus tôt, après un plongeon historique à 4,5% au printemps 2020.

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