Journalistes enlevés : la mise au point de Bernard Kouchner
La polémique était née de propos attribués au président de la République (Nicolas Sarkozy aurait parlé d'une "imprudence coupable" de la part des journalistes de France 3 enlevés le mois dernier en Afghanistan), et d'une déclaration publique, ce week-end, du secrétaire général de l'Elysée : Claude Guéant avait estimé que "le scoop ne doit pas être recherché à tout prix".
Ces propos ont déclenché la colère et l'indignation chez les journalistes (lire notre article ci-dessous).
_ Bernard Kouchner a donc tenté de ramener le calme, en reconnaissant en substance qu'il s'agit là des "risques du métier" : le journalisme, a-t-il estimé, "est un
métier risqué et particulièrement quand on
est journaliste d'investigation, quand on s'intéresse aux évènements
internationaux. Tous les efforts sont faits pour les sortir de leur prison".
Les deux journalistes en question sont un rédacteur et son cameraman, qui travaillaient
pour l'émission "Pièces à conviction'' de France 3. Ils ont été enlevés avec leurs
accompagnateurs afghans le 29 décembre en
Afghanistan.
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