L'humoriste Guillaume Meurice fait sa rentrée sur Nova après son licenciement de France Inter

Il va animer, à partir du 8 septembre, une nouvelle émission dominicale de 18 heures à 20 heures, en direct du théâtre de L'Européen à Paris.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
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L'auteur, animateur, écrivain et humoriste français Guillaume Meurice à Paris, le 13 mars 2024. (JOEL SAGET / AFP)

Il va faire son retour sur les ondes. Licencié en juin par France Inter, l'humoriste Guillaume Meurice a été recruté par Radio Nova pour animer une nouvelle émission dominicale, annonce la radio dans un communiqué publié lundi 26 août"Fidèle à son esprit libre, son impertinence et son indépendance, Radio Nova, qui a toujours donné le micro à des humoristes, accueille cette saison Guillaume Meurice, Juliette Arnaud, Aymeric Lompret (deux anciens de France Inter partis volontairement) et Pierre-Emmanuel Barré" qui fait son retour en radio, selon ce communiqué.

Chaque dimanche à partir du 8 septembre, Guillaume Meurice et ses chroniqueurs animeront de 18 heures à 20 heures, en direct depuis le théâtre de L'Européen à Paris, "La Dernière", pour une "analyse" de l'actualité. Il s'agit de la même tranche horaire et du même concept que l'ex-émission sur le service public de l'humoriste, "Le Grand Dimanche soir".

"Imaginer chaque émission comme si c'était la dernière"

"Comme on a compris que la liberté d'expression, c'était surtout un joli concept, on s'est dit que c'était mieux d'imaginer chaque émission comme si c'était la dernière", explique l'humoriste au sujet du titre de sa nouvelle émission, dans le communiqué de Radio Nova.

Guillaume Meurice avait été licencié pour "faute grave" par Radio France, une sanction qu'il compte contester aux prud'hommes. La présidente du groupe public, Sibyle Veil, avait accusé l'humoriste de "déloyauté répétée" après qu'il eut réitéré fin avril ses propos polémiques sur le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, tenus une première fois fin octobre. Il l'avait comparé à une "sorte de nazi mais sans prépuce", ce qui avait déclenché des accusations d'antisémitisme et une plainte, finalement classée sans suite. Cela avait aussi valu à Radio France une mise en garde de l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel.

Dans une "lettre à France Inter" publiée sur X, Guillaume Meurice avait jugé que son licenciement était une "victoire idéologique" pour "l'extrême droite", peu avant les élections législatives anticipées où le RN se présentait initialement en position de force.

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