Le gouvernement a "un peu plus d'espoir qu'il y a quelques semaines" sur le sort d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier
C'est ce qu'a déclaré le ministre de la Défense dans un entretien à La Croix vendredi.
"Nous avons des preuves de vie. Et des canaux de discussions solides. Nous avons un peu plus d'espoir qu'il y a quelques semaines", a indiqué Hervé Morin au quotidien.
Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier travaillaient pour le magazine Pièces à conviction quand ils ont été enlevés en décembre 2009 avec leurs trois accompagnateurs afghans.
Solidarité au Tour de France
Le 17 juillet, 200e jour de captivité pour Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, le Tour de France a manifesté sa solidarité avec les deux journalistes. Plusieurs actions étaient organisées dans le cadre de la 13e étape Rodez-Revel.
Au départ et à l'arrivée de l'étape et tout au long de sa retransmission, comme dans les rendez-vous sportifs de France Télévisions, leurs portraits étaient diffusés.
Toute la journée, les JT de France 3 et de France 2 se sont mobilisés pour proposer des reportages et des témoignages sur la longue captivité des journalistes de France Télévisions et de leurs accompagnateurs.
Action au sommet du Mont-Blanc
"Pour ne pas oublier" les otages, une équipe de France 3 a hissé, le 16 juillet, au sommet du Mont-Blanc leurs portraits, un geste symbolique à l'initiative de la rédaction de France 3-Alpes.
Françoise Guais, Christian Deville, journalistes et montagnards aguerris ainsi que Gilles Coutable, preneur de son, sont arrivés jeudi après-midi au refuge des Cosmiques, à plus de 3.000 mètres d'altitude. Ils ont ensuite entamé l'ascension du sommet du plus haut sommet d'Europe où ils ont déployé une banderolle sur laquelle on peut lire: "Nous ne vous oublions pas" à leur arrivée au sommet, vendredi matin (diffusion des images dans le 12/13 de France 3-Alpes et dans l'édition nationale ainsi que dans le 19/20).
"On veut que nos deux confrères aient vent que leur portrait a été hissé sur le toit de l'Europe et qu'ils puissent, depuis leur geôle, voir que des confrères partout dans le monde pensent encore à eux", a expliqué Jean-Pierre Vincendet, l'un des journalistes à l'origine de l'initiative.
"On veut aussi montrer à nos dirigeants qu'on ne les oublie pas. Si on ne met pas la pression, on parlera moins d'eux", a-t-il poursuivi pour expliquer ce projet, validé par la direction de la chaîne publique ainsi que les proches des otages.
Rémy Pflimlin, choisi par Nicolas Sarkozy pour diriger France Télévisions, a promis début juillet qu'il consacrerait "toute son énergie" à leur libération: "Je pense à eux, je pense à leur famille... Je consacrerai toute mon énergie à les sortir de là où ils sont", avait-il dit lors de son audition devant le Conseil supérieur de l'Audiovisuel.
-> Voir aussi le site liberez.net
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