Les négociations sur le climat s'enlisent à Bali
Après deux semaines de négociations, les positions des deux camps paraissent aussi irréconciliables qu'au début du sommet. Le point d'achoppement n'a pas changé : faut-il faire figurer dans le texte final une "ligne directrice" proposant de réduire de 25 à 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020, comme le demandent les experts du Giec ?
L'Union Européenne, soutenue par la plupart des autres participants, y est toujours aussi décidée. C'est nécessaire "pour envoyer un signal ambitieux", selon les mots de Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie et du Développement Durable.
Refus catégorique des Etats-Unis, du Canada et de la Russie.
Une nouvelle version du texte, expurgée de toute référence chiffrée, a été être soumise aux participants par la présidence indonésienne. Ce document de travail affirme que les émissions doivent "culminer d'ici 10 à 15 ans pour être ensuite réduites à des niveaux très bas, bien en dessous des niveaux de 2000".
Le texte a été jugé "scandaleux" par l'Union européenne ainsi que les pays en développement du G77 et la Chine. Pour sortir de l'impasse, une vingtaine de ministres ont été chargés par la présidence "d'avancer vers le consensus".
Céline Asselot (avec agences)
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