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Mali : sur la piste des assassins des journalistes de RFI

Les forces françaises disposent "d'indications permettant de remonter la trace" des assassins, avoue le ministère de la Défense. Des opérations sont en cours dans des campements, précise Laurent Fabius. La gendarmerie malienne va plus loin et annonce une dizaine de suspects interpellés.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Qui sont les assassins de Ghislaine Dupont et de Claude Verlon, samedi à Kidal ? Aucune certitude, mais des pistes, disent de concert ce lundi matin les ministères de la Défense et des Affaires étrangères.

Ainsi, une source proche du ministre Jean-Yves Le Drian explique-t-elle que les forces françaises disposent "d'indications permettant de remonter la trace" des meurtriers. Et qu'il ne s'agit pas d'une enquête ordinaire : la zone de recherches est immense, au nord-Mali, peu contrôlée par le pouvoir central. Sur place, pas de police mais des militaires.

Une dizaine d'interpellations ?

Tout ce que le Quai d'Orsay peut confirmer, de son côté, c'est que des "opérations pour identifier un certain nombre de personnes dans des campements" ont été lancées depuis dimanche. "A partir de là, il y a eu des interrogatoires".
Et c'est tout ?"Au moment où je m'exprime, il n'y a pas encore d'identification précise. Il n'y a pas eu de revendication, à l'heure actuelle, on n'a pas de certitude sur qui a commis ces assassinats."

A Laurent Fabius, qui disait ne pas avoir l'information selon laquelle cinq suspects auraient été remis aux militaires français à Gao, des hommes arrêtés dans des camps où sont maintenus d'anciens rebelles du MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad, la gendarmerie malienne a rétorqué qu'une dizaine de suspects avaient été interpellés. "Nous commençons à avoir des éléments à ne pas négliger" , explique une source à la gendarmerie.

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