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Mort de Jean-Pierre Elkabbach : "faire Elkabbach, comme on a longtemps dit dans la classe politique, c’était une sorte de consécration", confie André Vallini, ancien sénateur de l’Isère

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Mort de Jean-Pierre Elkabbach : "faire Elkabbach, comme on a longtemps dit dans la classe politique, c’était une sorte de consécration", confie André Vallini, ancien sénateur de l’Isère.
Mort de Jean-Pierre Elkabbach : "faire Elkabbach, comme on a longtemps dit dans la classe politique, c’était une sorte de consécration", confie André Vallini, ancien sénateur de l’Isère. Mort de Jean-Pierre Elkabbach : "faire Elkabbach, comme on a longtemps dit dans la classe politique, c’était une sorte de consécration", confie André Vallini, ancien sénateur de l’Isère. (franceinfo)
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André Vallini a été interviewé par Jean-Pierre Elkabbach, lors d’une séquence qui restera mythique. Il était alors secrétaire d’État à la Réforme territoriale. Il partage ses souvenirs sur le plateau du 12/13 info, mercredi 4 octobre.

"Nous ne saurons jamais de quelle couleur était le mur !", a tweeté dans la soirée de mardi 3 octobre André Vallini, en référence à son entretien mythique avec Jean-Pierre Elkabbach. "Je suis très triste, parce que j’aimais beaucoup Jean-Pierre Elkabbach. C’était quelqu’un de très attachant, d’abord parce que c’était un grand travailleur, un grand professionnel. (…) En plus, c’était un humaniste, il lisait beaucoup, il était très cultivé. (…) C’était chaque fois un grand moment de bonheur de discuter avec lui", raconte l’ancien sénateur de l’Isère. 

Une épreuve autant redoutée qu'espérée

André Vallini est ensuite revenu sur son interview avec Jean-Pierre Elkabbach, qui l’a, dit-il, "décontenancé". Comment les politiques se préparaient aux entretiens avec le journaliste ? "On était prévenu la veille par son assistance, vers 18 heures. Lui-même nous appelait vers 22 heures pour préparer l’interview, et on passait une nuit difficile, une nuit courte. On se levait très tôt le matin pour préparer l’interview", se souvient-il. Un moment "difficile, au bon sens du terme", résume l’ancien sénateur de l’Isère, avant d'ajouter : "On était toujours inquiets d’être invités par Elkabbach, mais on était content de l’être, en même temps."

"C’était une épreuve que l’on redoutait, mais que l’on espérait en même temps. Parce que faire Elkabbach, comme on disait, comme on a longtemps dit dans la classe politique, c’était une sorte de reconnaissance, une sorte de consécration", conclut André Vallini. 

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