Protection de la couche d’ozone : un succès
Il y a vingt ans, aérosols et autres bombes à usage ménager s’avéraient très dangereux pour la couche d’ozone : ils contenaient des chlorofluorocarbures ou, plus simplement, des CFC. En vingt ans, ils ont quasiment disparu…Grâce au protocole de Montréal, signé le 16 septembre 1987. A l’époque, le chantier semblait insurmontable. Maintenant, la couche d’ozone se reconstitue, elle devrait retrouver en 2055 son état de 1980.
« C’est l’histoire d’un succès : un accord multilatéral, basé sur la science, ratifié par 190 pays et qui a atteint son objectif » résume Achim Steiner, directeur du programme des Nations-Unies pour l’environnement.
190 délégués se réunissent actuellement à Montréal pour poursuivre sur la même voie. Car la tâche n’est pas achevée pour autant. Après les CFC, ce sont les HCFC (hydrochlorofluocarbures) qu’il faut faire disparaître. On les trouve dans les systèmes de climatiseurs, de réfrigération. Moins nocifs que les CFC, ils sont quand même agressifs pour la couche d’ozone. Mais rien n’est acquis, les nouvelles mesures doivent être acceptées par tous les pays. On le saura à l’issue de la conférence, le 21 septembre.
Le protocole de Montréal voudrait servir d’exemple à celui de Kyoto. D’autant que les substances qui attaquent la couche d’ozone sont aussi celles qui favorisent le réchauffement climatique. Celui de Montréal a ainsi permis de faire disparaître 8 milliards de tonnes de gaz à effet de serre, soit plus que ce que vise Kyoto.
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