Reporters sans frontières a décidé mardi d'héberger un site miroir des télégrammes diplomatiques US de WikiLeaks
"Nous apportons symboliquement notre soutien au droit de WikiLeaks à publier des informations et à ne pas être entravé dans cette démarche" au nom de "la protection des sources, sans lesquelles le journalisme d'investigation ne peut exister."
Divers médias abritent des sites miroirs de WikiLeaks, comme Libération et le journal norvégien Dagsavisen.
"Les pressions et tentatives de fermeture de WikiLeaks relèvent d'une atteinte au rôle de 'chien de garde de la démocratie' évoqué à propos de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme", relatif à la liberté d'expression, relève l'organisation.
RSF rappelle que "la Cour a plusieurs fois insisté sur le fait que ce rôle implique la protection des sources et l'absence de mesures gouvernementales destinées à faire taire ces sources".
"Ce soutien ne s'inscrit que dans le cadre du partenariat mis en place entre WikiLeaks et des médias d'information et celui-ci sera réexaminé en fonction des activités et des contenus proposés à l'avenir par le site internet", précise RSF.
Plusieurs médias en ligne abritent déjà des sites miroirs de WikiLeaks, comme les quotidiens norvégien Dagsavisen et français Libération. Des centaines d'autres sites miroirs de WikiLeaks ont été ouverts depuis les tentatives d'interdiction du site de Julian Assange dans certains pays début décembre, entre autres mesures visant à son asphyxie financière, sans parler des démêlés judiciaires dont fait l'objet Julian Assange.
Le site miroir WikiLeaks de RSF
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