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WikiLeaks a affirmé vendredi avoir publié sur son site internet la totalité des 251.287 télégrammes diplomatiques

Sur son , WikiLeaks annonce la diffusion de tous les cables diplomatiques américains, consultables à l'aide de mots-clés, en fournissant l'adresse du site internet qui les héberge, sans préciser si l'intégralité des documents ont été ou pas expurgés des noms des personnes impliquées.Les documents sont visibles ici.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Capture du site Wikileaks.org, spécialisé dans la divulgation de documents secrets. (DR)

Sur son , WikiLeaks annonce la diffusion de tous les cables diplomatiques américains, consultables à l'aide de mots-clés, en fournissant l'adresse du site internet qui les héberge, sans préciser si l'intégralité des documents ont été ou pas expurgés des noms des personnes impliquées.

Les documents sont visibles ici.

WikiLeaks, injoignable vendredi matin, avait menacé la veille de diffuser la version intégrale des télégrammes, en dépit des mises en garde d'organisations de droits de l'Homme et des Etats-Unis sur le risque que cela pourrait représenter pour les personnes citées.

Jusqu'à présent, WikiLeaks avait dévoilé en plusieurs temps une partie des télégrammes diplomatiques à sa disposition.

Il avait publié une première série de quelque 20.000 documents à partir de la fin de l'année dernière. Cette publication, étalée sur plusieurs mois, s'était faite en partenariat avec plusieurs journaux, dont le New York Times et le Guardian (Royaume-Uni), qui avaient expurgé les documents des noms des contacts ou personnes incriminées.

WikiLeaks avait fourni ces derniers jours une nouvelle livraison de près de 134.000 télégrammes diplomatiques américains, dont plusieurs dans leur intégralité.

Les journaux partenaires condamnent
Les journaux partenaires de WikiLeaks ont "condamné" vendredi la publication dans leur intégralité de télégrammes diplomatiques américains.

Dans un communiqué conjoint, le Guardian, le New York Times, Der Spiegel et El Pais "déplorent la décision de WikiLeaks de publier des câbles non édités, ce qui peut mettre des sources en danger".

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