Cet article date de plus de trois ans.

Économie : bientôt un deuxième plan de relance ?

Publié
Temps de lecture : 1min
Économie : bientôt un deuxième plan de relance ?
Économie : bientôt un deuxième plan de relance ? Économie : bientôt un deuxième plan de relance ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Weyl, A. Boulet, I. Delion, F. Guinle, J. Cohen-Olivieri, A. Bensaid
France Télévisions
France 2

L'exécutif souhaite mettre en place un deuxième plan de relance. Emmanuel Macron consulte actuellement des économistes et pousse dans ce sens, alors que les 100 milliards d'euros du premier plan de relance n'ont pas encore été dépensés. 

Le premier plan de relance a, pour l'instant, aidé 1 412 entreprises, et 1,5 milliard d'euros d'aides a été versé à l'industrie sur l'enveloppe de 100 milliards prévue. Emmanuel Macron souhaiterait désormais rallonger cette enveloppe. Mais l'idée d'un deuxième plan de relance divise les députés. "On n'a même pas consommé un tiers de ce qui a été voté. Remettre beaucoup d'argent, au-delà de ces 100 milliards d'euros, ça me semblerait inutile, voire dangereux", affirme Éric Woerth, président (LR) de la commission des finances à l'Assemblée nationale.

Un deuxième plan pour repartir 

"Je pense que le premier plan de relance était calibré pour ce qu'on savait du virus quand on l'a préparé, c'était à l'été dernier. Depuis, on a eu une deuxième et troisième vague qui ont eu un impact économique", justifie, de son côté, Roland Lescure, député (LREM) et président de la commission des affaires économiques à l'Assemblée nationale. Bercy plaide pour un plan d'investissement à long terme, dirigé vers des secteurs comme les technologies de pointe et les industries non polluantes.


Alors, ce deuxième plan de relance est-il vraiment nécessaire ? "Oui, parce qu'il faut nous voir comme un coureur qu'on aurait cloué, pendant sa course, au sol. Là, c'est le moment de repartir. On doit être plus ambitieux. D'abord, il nous faut plus de muscles pour tenter de rattraper notre retard, et cela veut dire mieux soutenir certaines entreprises, et sans doute aussi les Français, les plus modestes", explique la journaliste Alexandra Bensaid sur le plateau du 20 Heures, lundi 10 mai. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.