La Réunion : le défi de la souveraineté alimentaire
Le plan de relance consacre 80 millions d’euros à l’Outre-Mer, afin que ses territoires atteignent d’ici 2030 la souveraineté alimentaire. À la Réunion, les agriculteurs commencent à modifier leurs cultures.
Sur l’île de la Réunion, 50% des denrées consommées par la population sont directement importées. Le confinement a toutefois montré les limites de ce système, et de plus en plus de consommateurs se tournent vers les circuits courts. "On prend conscience qu’il faut changer de mode de consommation et laisser la chance aux producteurs, à nous de nous ouvrir a de nouvelles choses", confie une habitante de l’ile. Sandra Taristas, productrice, a quant à elle profité du confinement pour franchir le cap et passer au bio. "On livrait 50 paniers par semaine avant le confinement, aujourd’hui on est arrivé à plus de 180 paniers la semaine."
Pas encore gagné
Mais pour le moment, rares sont les agriculteurs à lui emboiter le pas. Par souci de rentabilité, ils privilégient la culture de canne à sucre, ou transforment la terre pour faire construire. "On voit pousser des maisons, des immeubles sur des bonnes terres agricoles et malheureusement on va continuer sur cette importation qui arrive massivement d’année en année", déplore Yannis Taristas.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.