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Pour Nicolas Hazard, président d’INCO, "une nouvelle génération d’entrepreneurs a envie de changer le monde !"

Le plan de relance européen est sur les rails, avec ses 750 milliards d'euros. Pour Nicolas Hazard, président du groupe INCO, et conseiller spécial de la Commission européenne pour l'économie sociale et solidaire, "tout ne va pas venir des politiques."

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Nicolas Hazard, président de la société d'investissement INCO, invité éco de franceinfo le 10 juin 2021. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

L'économie va-t-elle devenir plus solidaire ? La Commission européenne s'apprête à valider les propositions des 27 pour l'énorme plan de relance qui sera lancé dans quelques semaines. Environ 750 milliards d'euros sont mobilisés pour relancer l'économie européenne. Invité éco de franceinfo jeudi 10 juin, Nicolas Hazard, président de la société d'investissement INCO et conseiller spécial de la Commission européenne pour l'économie sociale et solidaire, estime que le plan va dans le bon sens, mais "tout ne va pas venir des politiques."

"Il y a beaucoup de discours mais on attend des actions", poursuit-il. "Je crois que ce qui a beaucoup changé avec cette pandémie, c'est la mentalité des individus, des consommateurs, qui ont envie d'une économie plus durable, et d'une nouvelle génération d'entrepreneurs qui a envie d'avoir du sens et de changer le monde !" 

"Les solutions, on les a"

Nicolas Hazard vient de publier Le bonheur est dans le village (Flammarion). Selon lui, l'économie évoluera à partir d'expériences locales réussies : "Pour réussir ce monde de demain, et relocaliser une partie de l'économie (…), retrouver un équilibre qui soit juste, on a besoin de tous les territoires et pas seulement des grandes villes (…) On passe à côté de 90% de notre territoire qu'on n'utilise pas." 

"Les solutions, on les a", assure le fondateur d'INCO, qui prône une économie responsable et qui cite en exemple "une nouvelle manière de produire de l'énergie tout en permettant aux agriculteurs d'avoir un revenu décent". "Dans le pays de Figeac, une coopérative s'est montée, explique-t-il. Les fermes de Figeac prend tous les toits de tous les agriculteurs de la région et installe des panneaux solaires, des méthaniseurs. Cela permet au pays de Figeac d'être indépendant en énergie renouvelable, et aux agriculteurs d'avoir 20% de revenus en plus."

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