Entreprises : vers un partage des superprofits avec les salariés
Tout d’abord, ne sont concernées que les entreprises de plus de 50 salariés. "Si elle effectue des bénéfices dits exceptionnels, dans ce cas, elle devra en reverser au moins une partie : soit en augmentant l’intéressement ou la participation, soit en créant une nouvelle prime", explique, mercredi 24 mai, le journaliste Alexandre Peyrout, sur le plateau du 19/20.
La gauche souhaite imposer un seuil
Le gouvernement prévoit des négociations dans chaque entreprise pour définir ce qu’est un bénéfice exceptionnel, à savoir à partir de quel seuil de bénéfice elle devra verser la prime. "Ne pas contraindre, laisser de la souplesse, pour qu’une jeune pousse en développement ne soit pas traitée comme une grande multinationale qui a, forcément, plus de trésorerie à disposition", précise le journaliste. La gauche, de son côté, souhaite imposer un seuil. "Seraient concernées les entreprises dont les bénéfices sont supérieurs de 20 % à la moyenne des bénéfices des quatre années précédentes", conclut Alexandre Peyrout.
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