Pouvoir d'achat : Aurore Bergé se dit ouverte à des "compromis" avec l'opposition, mais "pas à n'importe quel prix"
Les députés examinent ce projet de loi de "mesures d'urgence pour le pouvoir d'achat" à partir de lundi en commission.
"Ce ne sera pas le 'n'importe quoi qu'il en coûte !'" Interrogée dimanche 10 juillet dans Le Journal du dimanche, la cheffe de file des députés LREM, Aurore Bergé, s'est dite ouverte à des "compromis" avec l'opposition sur le projet de loi pouvoir d'achat, mais "pas à n'importe quel prix".
Dans une Assemblée sans majorité absolue pour les macronistes, "oui, nous avons besoin d'avoir une recherche absolue et permanente du compromis. Mais on ne le fera pas à n'importe quel prix", souligne la présidente du groupe LREM, désormais baptisé Renaissance. "Si c'est 35 milliards de dépenses supplémentaires pour bloquer le prix de l'essence, ce serait une irresponsabilité absolue", estime-t-elle.
Après Bruno Le Maire la veille, le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal, a à son tour évoqué samedi dans Le Parisien des pistes de négociations pour compléter ce projet de loi, par exemple sur la "défiscalisation des heures supplémentaires", susceptible de plaire à LR.
Un examen dans l'hémicycle à partir du 18 juillet
Les députés examinent ce projet de loi de "mesures d'urgence pour le pouvoir d'achat" à partir de lundi en commission. Il est attendu dans l'hémicycle lundi 18 juillet.
Parmi les principales mesures de ce texte figurent les revalorisations anticipées de 4% des pensions de retraite et des prestations sociales, l'augmentation de 3,5% du traitement des agents publics, un chèque alimentaire de 100 euros, auquel il faudra ajouter 50 euros par enfant.
On y trouve également la prolongation de la remise carburant de 15 à 18 centimes et du bouclier tarifaire sur l'énergie, la suppression de la redevance ou encore le triplement de la prime Macron (prime exceptionnelle défiscalisée et désocialisée).
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