Pouvoir d’achat : l’asperge se vend mal

Deux fois par semaine, Jacques Jurrus livre ses asperges au magasin bio du secteur. Bonne nouvelle ce matin, ici, les ventes sont un peu meilleures que la semaine dernière. Malgré les envies de primeur, l’asperge se vend mal en ce début de saison. 16,50 euros, c’est le même prix que l’an dernier à la même époque, mais le pouvoir d’achat a baissé et les consommateurs doivent arbitrer. Ces bonnes asperges poussent à quelques kilomètres d’ici.

L'avenir reste incertain

Les nuits sont encore fraîches et les asperges timides, mais ce qui inquiète Bruno Jurrus, c’est qu’il a déjà du mal à écouler ses stocks. Le maraîcher n’a pourtant pas augmenté ses prix cette année, malgré l’explosion de ses coûts de production en main d’œuvre, fourniture ou encore électricité. Alors l’avenir reste incertain, il se demande s’il va aller jusqu’au bout de la saison. L’an dernier, l’agriculteur a arrêté sa récolte 15 jours avant la date habituelle. Si ses ventes ne décollent pas ce printemps, il devra peut-être terminer sa saison des asperges encore plus tôt.