Grève du 1er-Mai : l'aviation civile prévoit l'annulation d'un tiers des vols à Orly, Marseille et Lyon, et d'un quart à Roissy
La fête du Travail du lundi 1er mai sera marquée par une grève dans le transport aérien. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé, mercredi 26 avril, aux compagnies aériennes de renoncer à un tiers de leur programme de vols à Paris-Orly et un quart à Roissy-Charles-de-Gaulle. Une décision prise en prévision de la participation des contrôleurs aériens à la journée de grève contre la réforme des retraites.
Ces arrêts de travail concerneront également de nombreux aéroports ailleurs en France : 33% des vols devront être annulés préventivement à Marseille (Bouches-du-Rhône), Lyon (Rhône), Bordeaux (Gironde), Nantes (Loire-Atlantique) et Toulouse (Haute-Garonne), tandis que 25% des mouvements seront supprimés à Nice (Alpes-Maritimes) et Beauvais (Oise), a précisé la DGAC dans un communiqué mercredi.
L'Union syndicale de l'aviation Civile-CGT (Usac-CGT) "continue de s'inscrire dans la mobilisation décidée par l'ensemble des confédérations syndicales" le jour de la fête du Travail, écrit-elle dans une lettre annonçant ce préavis au directeur général de l'aviation civile. Ce préavis concerne "la journée du 1er mai 2023" et "les nuitées en amont et en aval pour les agents travaillant en horaires décalés", complète l'Usac-CGT dans ce courrier.
Outre les aéroports, des perturbations pourront concerner certains centres en route de la navigation aérienne, qui guident les avions survolant le territoire national. Étant donné la position géographique de la France, ces grèves ont des effets en cascade sur l'ensemble du trafic aérien européen, ce qui hérisse de nombreux transporteurs étrangers contraints d'annuler ou de retarder des vols.
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