"Je n'en peux plus", Laurent Berger en colère contre les attaques, les menaces, les "conneries" qui circulent sur les réseaux sociaux
"Je me battrai pour qu'on puisse encore s'exprimer, encore dire ce qu'on pense", a expliqué Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT invité du "8h30 franceinfo".
"En ce moment, on a des locaux qui sont dégradés, des propos extrêmement dégradants tournent à mon égard ou à l'égard d'autres militants CFDT, des propos homophobes que je ne supporte plus", a déclaré Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, jeudi 16 janvier sur franceinfo. "Je ne supporte plus ces propos-là. On raconte tout un tas de bêtises, y compris des élus qui relaient ça", a regretté le syndicaliste.
Rumeur sur la fille de Brigitte Macron
Laurent Berger est notamment revenu sur la rumeur selon laquelle une des filles de Brigitte Macron, Tiphaine Auzière, serait l'avocate de la CFDT. "Un, c'est faux. Deux, si ça l'était [vrai], je ne vois pas en quoi ce serait un problème ou en quoi il y aurait un conflit d'intérêt. Et puis trois, elle a fait un stage quand elle était étudiante en 2008-2009 dans une structure CFDT comme font beaucoup d'étudiants. Dans ce cadre-là, elle a fait de la défense individuelle des salariés", a expliqué le secrétaire général de la CFDT.
À la question "vous avez reçu des menaces ?", Laurent Berger répond qu'il n'a "pas envie d'en parler", avant d'ajouter qu'il "ne supporte plus cette idée que dans cette démocratie, lorsqu'on n'est pas d'accord, on serait un ennemi et on serait à abattre. Je n'en peux plus ! Sur les réseaux sociaux, tout un tas de conneries, excusez-moi du terme, circulent". Des attaques plus basses les unes que les autres et je ne me laisserai pas faire".
"La CFDT n'a attaqué personne"
"À chaque fois qu'un militant CFDT, à chaque fois qu'un salarié sera attaqué, sera conspué parce qu'il n'est pas d'accord avec d'autres, je me battrai pour qu'on puisse encore s'exprimer, encore dire ce qu'on pense", avance le syndicaliste. "La CFDT n'a attaqué personne, elle poursuit ses objectifs et ses ambitions. On peut la contester sur le fond des idées, mais il faut arrêter les bêtises et ça [la rumeur qui concerne la fille de Brigitte Macron] c'en est une, ce n'est pas la plus grave, il y en a bien d'autres depuis", continue Laurent Berger.
"Je ne considère aucun de mes interlocuteurs syndicaux, patronaux, gouvernementaux comme un ennemi. Je les considère comme des adversaires en terme d'idées mais je crois en la démocratie et je me battrai jusqu'au bout pour qu'on soit les uns les autres respectés", a conclu Laurent Berger.
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