Mobilisation contre la réforme des retraites : quel est le profil des émeutiers ?
Un spectacle de désolation et une immense frayeur pour les habitants d'un quartier parisien. Les dégâts des violences de la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites sont bien visibles après que la façade en bois de leur immeuble se soit embrasée. Dans la soirée, sur l'ensemble du territoire, les policiers ont procédé à l'interpellation de 457 individus. Mais quel est le profil des personnes arrêtées ?
Différents profils ont émergé au fil des manifestations
Pour le ministre de l'Intérieur, peu de place au doute, il s'agit de militants violents. "Nous avons pu documenter que l'ultra-gauche est derrière une grande partie de la manifestation violente. (...) Nous avons su interpeller une partie des personnes qui menaient ces contestations", a soutenu Gérald Darmanin. Ces groupes violents, qui se surnomment "black-blocks", sont de plus en plus nombreux. 1 500 membres étaient présents jeudi dans la capitale, selon les autorités. Mais au fil des manifestations, d'autres profils ont émergé. Des jeunes qui partent en petits groupes dans les rues, imprévisibles, et qui dans leur sillage, commettent des dégradations. Certains justifient leurs actes en évoquant la prise de parole d'Emmanuel Macron. Des profils que la justice commencera à examiner samedi 25 mars, avec les premières comparutions immédiates.
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