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Réforme des retraites : c'est maintenant "le temps du Parlement", insiste Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance

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Article rédigé par franceinfo
Radio France
Le projet du gouvernement est présenté lundi 23 janvier en Conseil des ministres. Matignon a affirmé que le texte n'évoluera pas avant son arrivée au Parlement, dans une semaine.

Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance, sur franceinfo lundi 23 janvier, reconnaît de manière "indéniable" que la première mobilisation contre la réforme des retraites a été particulièrement suivie. Mais, maintenant, c'est "le temps du Parlement" qui "est aussi un droit démocratique", nuance l’eurodéputé, président du groupe Renew Europe au Parlement européen, alors que l'exécutif présente ce lundi en Conseil des ministres sa réforme des retraites.

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"Le droit de faire grève est constitutionnel, mais le devoir des parlementaires, c'est d'étudier le texte, de le voter. Ils ont été élus pour ça", rappelle le secrétaire général de Renaissance. L'âge légal de départ à la retraite, repoussé de 62 à 64 ans, est rejeté par l'ensemble des syndicats, comme par l'ensemble des partis d'opposition. Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez espère "faire encore plus fort le 31 (janvier)", date de la prochaine journée de grèves et de manifestations. Il évoquait dimanche 22 janvier la possibilité de mobiliser ses troupes pendant les vacances de février.

"C'est aussi ça la démocratie"

De son côté, La France insoumise estime que la bataille contre la réforme des retraites ne pourra pas être emportée à l'Assemblée nationale – où la durée des débats sera limitée – mais grâce aux mobilisations. Sur franceinfo dimanche, la députée LFI Aurélie Trouvé a promis de "déposer tous les amendements qu'il faut, et il y en aura beaucoup vu que cette réforme est extrêmement mauvaise". "Il y a un risque de ne pas aller au bout de la discussion s'il y a obstruction parlementaire", prévient Stéphane Séjourné lundi matin.

"50 jours de débat au Parlement avec des amendements, un gouvernement mobilisé, des parlementaires présents qui posent les bonnes questions et des trous dans la raquette qui sont résolus. Je pense que c'est aussi ça la démocratie", a-t-il ajouté. Il y a eu "le temps des syndicats pendant des mois", et "maintenant, c’est le temps parlementaire". Une manière de "mettre tout le monde face à ces responsabilités", affirme-t-il.

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