Réforme des retraites : Elisabeth Borne tente de désamorcer la grogne des oppositions
Une semaine avant les derniers arbitrages autour de la réforme des retraites, la Première ministre Elisabeth Borne a tenté de désamorcer la grogne des oppositions, mardi 3 janvier. Le sujet le plus explosif est le recul de l'âge de départ à la retraite, pour passer de 62 à 64 ou à 65 ans. Mais 65 ans n'est visiblement plus un impératif. "Ce n'est pas un totem. Il y a d'autres solutions qui peuvent permettre aussi d'atteindre ce qui est notre objectif : l'équilibre de notre système de retraites à l'horizon 2030", a déclaré Elisabeth Borne sur Franceinfo, mardi matin.
La CFDT reçue à Matignon
De son côté, la CFDT, reçue mardi à Matignon, persiste et signe contre le recul de l'âge de départ. En revanche, pour la durée de cotisation, il n'y a pas de changement : elle sera toujours de 43 ans à l'issue de la réforme. Concernant la retraite minimum, celle-ci sera fixée à 85 % du Smic, soit environ 1 200 euros nets par mois, pour une carrière complète. Mais contrairement à la promesse de campagne d'Emmanuel Macron, seuls les futurs retraités pourraient bénéficier de cette revalorisation.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.