Cet article date de plus d'un an.

Réforme des retraites : Emmanuel Macron a le "choix" entre référendum, dissolution et démission, assure Marine Le Pen

Selon la présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, le président "ne peut pas venir demain en disant 'on va penser à autre chose, on va réfléchir à d'autres réformes'" car "ça ne fonctionnera pas, ça ne fonctionnera plus".
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Marine Le Pen, à Matignon, le 11 avril 2023. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

"Il est encore dans un état d'esprit de provocation." Après avoir donné des nouvelles rassurantes sur l'état de santé de son père, Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen a estimé, dimanche 16 avril, dans "Le Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI, que la loi sur la réforme des retraites avait été promulguée "avec une rapidité tout à fait inhabituelle et assez puérile". "Emmanuel Macron prend un plaisir étonnant à jeter les Français les uns contre les autres, à brutaliser le peuple français" alors qu'"on ne peut pas gouverner contre les Français", a expliqué l'ex-candidate à l'Elysée.

>> Suivez en direct les dernières informations sur la réforme des retraites

"Une Première ministre totalement carbonisée"

Face à la crise sociale et politique, "la Constitution, qui est plutôt bien faite, lui offre trois solutions pour sortir d'un conflit tel que celui qu'il a lui-même engendré : il y a le référendum, (...) il y a la dissolution de l'Assemblée nationale et il y a la démission du président de la République". "C'est lui [Emmanuel Macron] qui a les clés", a-t-elle estimé. "Nous avons une Première ministre totalement carbonisée, un gouvernement décrédibilisé, un président de la République qui est contesté de manière massive, voire violente, et une Assemblée nationale rétive", a-t-elle ajouté.

Quant à l'allocution présidentielle de lundi, Marine Le Pen a affirmé que le chef de l'Etat "ne peut pas venir (...) en disant 'on va penser à autre chose, on va réfléchir à d'autres réformes'" car "ça ne fonctionnera pas, ça ne fonctionnera plus". Elle a enfin laissé la liberté à ses "électeurs d'aller manifester s'ils le souhaitent" le 1er mai.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.