Réforme des retraites : Emmanuel Macron a le "choix" entre référendum, dissolution et démission, assure Marine Le Pen
"Il est encore dans un état d'esprit de provocation." Après avoir donné des nouvelles rassurantes sur l'état de santé de son père, Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen a estimé, dimanche 16 avril, dans "Le Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI, que la loi sur la réforme des retraites avait été promulguée "avec une rapidité tout à fait inhabituelle et assez puérile". "Emmanuel Macron prend un plaisir étonnant à jeter les Français les uns contre les autres, à brutaliser le peuple français" alors qu'"on ne peut pas gouverner contre les Français", a expliqué l'ex-candidate à l'Elysée.
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"Une Première ministre totalement carbonisée"
Face à la crise sociale et politique, "la Constitution, qui est plutôt bien faite, lui offre trois solutions pour sortir d'un conflit tel que celui qu'il a lui-même engendré : il y a le référendum, (...) il y a la dissolution de l'Assemblée nationale et il y a la démission du président de la République". "C'est lui [Emmanuel Macron] qui a les clés", a-t-elle estimé. "Nous avons une Première ministre totalement carbonisée, un gouvernement décrédibilisé, un président de la République qui est contesté de manière massive, voire violente, et une Assemblée nationale rétive", a-t-elle ajouté.
Quant à l'allocution présidentielle de lundi, Marine Le Pen a affirmé que le chef de l'Etat "ne peut pas venir (...) en disant 'on va penser à autre chose, on va réfléchir à d'autres réformes'" car "ça ne fonctionnera pas, ça ne fonctionnera plus". Elle a enfin laissé la liberté à ses "électeurs d'aller manifester s'ils le souhaitent" le 1er mai.
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