Réforme des retraites : "Il y a une vraie crainte" d'un blocage du pays, reconnaît la rapporteure générale de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale
"Il y a une vraie crainte" d'un blocage du pays, a reconnu ce jeudi 19 janvier sur franceinfo Stéphanie Rist, députée Renaissance de la 1re circonscription du Loiret, rapporteure générale de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, alors que la journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites doit être particulièrement suivie ce jeudi.
"Il faut vraiment aller dans le sens de la discussion, de l'amélioration du texte, même si, j'en suis consciente, cela ne fait plaisir à personne de devoir travailler plus longtemps", poursuit-elle. Elle assure qu'avant le débat parlementaire, les députés sont "à l'écoute". Par ailleurs, "je ne dirai pas que ça ne change rien" les manifestations contre cette réforme. Il y a déjà eu des améliorations" après les discussions avec les syndicats, rappelle-t-elle. "Le texte n'est pas encore présenté et pas encore en débat au Parlement" et pour le préparer, "nous allons auditionner des représentants syndicaux dans les jours qui viennent". Donc les choses se font "aussi avec les syndicats".
La piste des petites retraites
Dans les pistes d’amélioration envisagées, il y a la question des petites pensions de retraites : "C'est un point qui nécessitera peut-être des précisions dans le cadre du texte. Ce qui est important c'est de retenir que c'est indexé au Smic puisque cela permettra une évolution. C'est 85% du Smic net". Cela concerne ceux qui sont à la retraite et ceux qui vont l'être. Stéphanie Rist insiste sur le fait qu'il y aura "une proratisation en fonction du nombre de trimestres travaillés". Tout le monde n'aura pas 1 200 euros net "puisque chaque cas est différent et que ce sera en fonction du nombre de trimestre", précise-t-elle.
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