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Réforme des retraites : Jean-Luc Mélenchon appelle les députés à ne pas "se précipiter" vers l'article sur l'âge de départ

Dans un tweet, l'ancien candidat à la présidentielle a dénoncé la stratégie des députés communistes, qui ont retiré des amendements pour débattre plus rapidement de l'article 7.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Jean-Luc Mélenchon, ex-candidat La France insoumise à l'élection présidentielle, à Paris, le 24 décembre 2022. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Jean-Luc Mélenchon ne siège plus à l'Assemblée nationale depuis juin 2022, mais il continue de rythmer une partie des débats qui s'y déroulent. L'ancien candidat à la présidentielle a appelé, jeudi 16 février, les députés à ne pas "se précipiter" vers l'article 7, article clé de la réforme des retraites sur l'âge de départ à 64 ans.

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"Incompréhensible retrait des amendements du PCF. Pourquoi se précipiter à l'article 7 ? Le reste de la loi ne compte pas ? Hâte de se faire battre ?", a tancé la figure de La France insoumise, sur le réseau social Twitter.


Jean-Luc Mélenchon réagissait à la décision des députés communistes, jeudi matin, de retirer tous leurs amendements jusqu'à l'article 7, c'est-à-dire quelque 350 amendements. Cette stratégie était déjà celle des écologistes et des socialistes, les autres partenaires de La France insoumise au sein de la Nupes. "Que chaque parlementaire prenne ses responsabilités", a plaidé le porte-parole des communistes, Sébastien Jumel, devant la presse.

Renaissance s'engouffre dans la brèche ouverte au sein de la Nupes

Après le tweet de Jean-Luc Mélenchon, les macronistes ont aussitôt pointé dans l'hémicycle les désaccords au sein de l'alliance de gauche. Jean-Luc Mélenchon "met en cause nos collègues communistes", a relevé Sylvain Maillard (Renaissance). "Il est en train de dire très clairement (que) c'est la Nupes, les LFI qui font le blocage, il reconnaît qu'ils bloquent", a-t-il pointé avant une suspension de séance.

Jeudi après-midi, il restait 4 070 amendements, dont 3 896 de LFI, selon la députée Renaissance Aurore Bergé, qui a accusé les insoumis d'avoir "peur du vote""Quelqu'un d'extérieur à l'Assemblée, Jean-Luc Mélenchon, vient d'accuser ses propres partenaires de faire le jeu de la démocratie", a-t-elle dénoncé.

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