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Réforme des retraites : le bureau de l'Assemblée nationale sanctionne plusieurs députés pour leur comportement en marge des débats

Ce rappel à l'ordre a notamment été adressé aux élus qui avaient brandi des pancartes dans l'hémicycle lors du déclenchement de l'article 49.3 de la Constitution, le 16 mars.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des députés de la gauche brandissent des pancartes lors du déclenchement de l'article 49.3 pour adopter la réforme des retraites, le 16 mars 2023 à l'Assemblée nationale. (FRED DUGIT / MAXPPP)

Ils écopent d'un rappel à l'ordre. Le bureau de l'Assemblée nationale annonce, mercredi 5 avril, sanctionner plusieurs dizaines députés pour leur comportement lors des débats sur les retraites. Les élus concernés sont les députés de la Nupes qui ont "brandi des pancartes dans l'hémicycle le 16 mars", lors du déclenchement de l'article 49.3 de la Constitution. Le rappel à l'ordre, sanction disciplinaire la plus faible prévue par le règlement, "sera fait individuellement aux députés concernés", a indiqué la présidence de l'Assemblée dans un communiqué.

Ces sanctions visent également les députés de la Nupes qui ont "transgressé les règles de publicité des travaux de la commission mixte paritaire" le 15 mars, en communiquant sur les réseaux sociaux lors des débats à huis-clos. Enfin, plusieurs députés sont épinglés pour avoir "enfreint les règles de communication avec l'extérieur" en portant un micro dans l'hémicycle pour un reportage diffusé le 26 mars dans l'émission "13h15 Le Dimanche" sur France 2. Il s'agit notamment du député Les Républicains Aurélien Pradié et du socialiste Arthur Delaporte. 

La plus haute instance de l'Assemblée "souhaite marquer solennellement sa désapprobation face à de tels agissements qui dégradent l'image de l'institution et atteignent à travers elle celle de la démocratie.". Le groupe des députés LFI a de son côté dénoncé les sanctions, qualifiées de "nouvel acte d'autoritarisme d'un pouvoir politique bunkérisé, incapable de comprendre que la contestation populaire et parlementaire sur le sujet ne s'arrêtera pas sans retrait de la réforme".

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