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Les Républicains : pour Bruno Retailleau, Aurélien Pradié ne peut pas rester numéro 2 du parti s'il ne vote pas la réforme des retraites

Le patron des sénateurs des Républicains estime qu'"il faut arrêter la surenchère" alors que le député du Lot cherche à obtenir des garanties sur les carrières longues de la part du gouvernement.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le président du groupe Les Républicains au Sénat, et le secrétaire général du parti, Aurélien Pradié, à Paris, le 26 novembre 2023. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Pour Bruno Retailleau, le patron des sénateurs Les Républicains, Aurélien Pradié devra quitter son poste de vice-président exécutif du parti  "s'il ne vote pas le report de l'âge légal" de la réforme des retraites. Interrogé par Le Journal du dimanche, dimanche 12 février, le sénateur de Vendée estime qu'"il faut arrêter la surenchère".

Elu député du Lot sur une ligne de "droite populaire", Aurélien Pradié demande en effet des garanties sur les carrières longues, au grand dam de certains collègues des Républicains, qui s'inquiètent pour la crédibilité du parti s'il empêche l'adoption d'un texte reprenant de nombreux marqueurs de la droite.

"Être de droite, ce n'est pas être un peu moins à gauche que la gauche."

Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat

dans "Le Journal du dimanche"

"Si le gouvernement acceptait les 43 annuités pour tous ceux ayant commencé à travailler avant 21 ans, à la seule condition qu'ils aient cotisé un trimestre, cela ferait dérailler la réforme", ajoute-t-il à propos des négociations menées par Aurélien Pradié.

Le Sénat s'apprête à examiner le texte

Alors que le texte arrive le 27 février au Sénat, "nous avons décidé d'ouvrir un maximum de jours de débat pour que le Sénat ait le temps d'examiner au fond cette réforme", poursuit Bruno Retailleau, qui compte faire plusieurs propositions, notamment que les femmes ayant élevé au moins trois enfants "aient le choix : travailler jusqu'à 64 ans et bénéficier d'une surcote sur leur pension, ou opter pour un départ anticipé à 63 ans".

"Nous défendrons une pension de réversion pour les enfants handicapés orphelins" et "nous voulons aussi décaler de deux ans l'âge d'annulation de la décote pour les régimes spéciaux", fait aussi savoir le sénateur dans Le Journal du dimanche. Quant à l'introduction d'une part de capitalisation, "nous ouvrirons ce débat", promet encore Bruno Retailleau.

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