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Vidéo Conférence de financement des retraites : "Oui, on va aller à cette conférence", déclare le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez

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Article rédigé par franceinfo
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Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, annonce mardi sur franceinfo que son syndicat participera, à l'invitation du gouvernement, à la conférence de financement de la réforme des retraites.

Invité par le gouvernement à venir jeudi 30 janvier à la conférence de financement de la réforme des retraites, Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a donné sa réponse mardi sur france info : "Oui, on va aller à cette conférence", a-t-il déclaré, en précisant qu'il n'irait pas en personne. "C’est très compliqué de savoir comment ça va se passer", note-t-il. "Qui sera là ? On n'en sait rien", ajoute le secrétaire général de la CGT. "J'ai rencontré M. Marette [Jean-Jacques, ancien directeur général de l'Agirc-Arrco] qui est l'animateur de cette conférence et qui n'en sait pas beaucoup plus que moi, on a juste rendez-vous jeudi [30 janvier] au CESE [Conseil économique, social et environnemental], a précisé Philippe Martinez.

On a reçu un mail, mais on avait lu La Croix avant [quotidien dans lequel le Premier ministre avait dévoilé la date du lancement de la conférence], donc on était au courant qu'il y avait quelque chose qui se passait jeudi...

Philippe Martinez

à franceinfo

La CGT va donc participer à cette conférence de financement alors même qu'elle réclame le retrait de la réforme. Faut-il y voir une contradiction ? Non, selon le secrétaire général de la CGT : "Tous les endroits où on peut dire comment améliorer notre système actuel, on y est. Le Premier ministre lorsqu'on l'avait rencontré en bilatérale, m'avait dit que tout serait mis sur la table et qu'on pourrait dire tout ce qu'on voudra (…) la réforme du gouvernement n'est ni simple, ni juste".

"Le Conseil d'Etat fait la même analyse que la CGT, indique Philippe Martinez. Cette réforme est bâclée, incomplète et non financée", dénonce-t-il.

On renvoie ultérieurement des mesures d'une loi qu'on traitera par ordonnances, c'est-à-dire que les députés vont voter une loi pratiquement incomplète.

Philippe Martinez

à franceinfo

"Par exemple sur les questions de pénibilité, cela va normalement coûter de l'argent. Comment peut-on réfléchir au financement si on ne sait pas les modalités de la pénibilité, lance Philippe Martinez. On va aller à cette conférence pour dire ce qu'on a à dire : hausse des salaires, plus de cotisations, Pour l'instant on a une date et un lieu."

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