: Vidéo Réforme des retraites : Elisabeth Borne dénonce "la démagogie" des oppositions qui veulent examiner la proposition de loi Liot
"Jusqu'au bout, nous défendrons la réalité face à la démagogie et la Constitution face à ceux qui la remettent en cause", s'est fendue Elisabeth Borne, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, mardi 30 mai. Questionnée sur la volte-face de Yaël Braun-Pivet à propos de la recevabilité de la proposition de loi Liot visant à revenir à 62 ans, la Première ministre a dénoncé la démagogie de l'opposition.
"On ne défend pas les institutions à coups de propositions de loi anticonstitutionnelles. On ne ment pas aux Français en portant, avec la plus grande démagogie, un texte dont chacun sait ici, pertinemment, qu'il serait censuré par le Conseil constitutionnel s'il parvenait au bout de son cheminement parlementaire", a-t-elle déclaré.
Une proposition de loi jugée "recevable"
Peu après, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, a vertement répondu à Charles de Courson, député du groupe Liot, estimant qu'avec ce texte, il ne "pourrait plus jamais venir dans cet hémicycle et doctement faire la leçon sur les finances publiques". "Monsieur le député de Courson, comment vous sentez-vous quand le Front national et LFI se lèvent pour vous soutenir dans une admirable tenaille identitaire et extrémiste ?", a-t-il lancé.
Plus tôt dans la journée, Eric Coquerel, député LFI et président de la commission des finances, avait jugé "recevable" la proposition de loi Liot, s'attirant les foudres de la majorité.
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