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Seine-Maritime : l'incendie dans les entrepôts de Bolloré à Grand-Couronne est désormais "maîtrisé"

Les prélèvements dans l'air n'ont pas montré de risque pour la population du département.

Article rédigé par franceinfo
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Des pompiers à l'œuvre lors d'un incendie dans un bâtiment industriel appartenant à Bollore Logistics, à Grand-Couronne, au sud de Rouen, le 16 janvier 2023. (SDIS76 / AFP PHOTO)

L'incendie qui s'est déclaré lundi dans les entrepôts de l'entreprise Bolloré à Grand-Couronne près de Rouen (Seine-Maritime), où étaient stockées des milliers de batteries, est désormais "maîtrisé", a indiqué mardi 17 janvier la préfecture de la Seine-Maritime sur Twitter. "Le risque immédiat est écarté" et le préfet a levé le centre opérationnel départemental. Les sapeurs-pompiers restent toutefois sur le site "en surveillance des foyers résiduels". Les opérations de secours ont permis "d'éviter toute victime, tant parmi les employés que parmi les sapeurs-pompiers ou la population", précise la préfecture.

Dès le déploiement des moyens de lutte contre l'incendie et de prélèvement, un contrôle a été mené notamment pour mesurer la présence d'acide fluorhydrique sous le panache de fumée. 28 points de mesure ont été déployés par le Sdis76, aussi bien sur une zone proche du sinistre que dans un périmètre plus lointain. Les analyses ont montré que le niveau d'acide fluorhydrique était nul. Les prélèvements effectués par les sapeurs-pompiers pour détecter la présence d'acide chlorhydrique, d'acide cyanhydrique et d'acide fluorhydrique dans l'air n'ont pas non plus montré de risque pour la population du département.

Surveillance épidémiologique mise en place  

Le plus important des panaches de fumée a été observé vers 20 heures lundi soir sur une longueur de sept kilomètres pour une altitude de 2 400 mètres. Il n'a pas été possible d'établir le parcours de ces fumées en raison de la tempête Gérard. Mais elles se sont dispersées en altitude.

La préfecture assure par ailleurs que les échanges avec les Samu de la Seine-Maritime et de l'Eure ne rapportent aucune activité particulière du 15 ou des services d'urgences en lien avec le sinistre. Une surveillance épidémiologique a été toutefois mise en place pour suivre l'état de santé des personnes qui auraient été prise en charge en lien avec l'évènement.

Une enquête judiciaire a été ouverte sous l'autorité du procureur de la République. De son côté, le ministre de la Transition écologique a saisi le bureau enquêtes et d'analyse sur les risques industriels. Plusieurs enquêtes, judicaire et administratives, sont par ailleurs lancées afin de tirer toutes les conclusions de l'incendie.

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