SFR : un plan de départs sans licenciements secs d'ici 2019
Les rendez-vous se sont enchainés cet après-midi au ministère du Travail à propos de SFR. Le deuxième opérateur français de télécommunications a annoncé la semaine dernière sa volonté de supprimer 5.000 postes en France soit près d'un tiers des effectifs. Le gouvernement a demandé des explications. Les syndicats, reçus au ministère ont eu la confirmation de la préparation d'un plan de départ volontaire.
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Ce dernier prendrait effet en juillet 2017, une date actée dès le rachat de SFR par l’homme d’affaires Patrick Drahi il y a deux ans, ce dernier s’était engagé à préserver l’emploi jusqu’à cette date. Pourtant, en réalité, une première vague de départ pourrait avoir lieu dès cet hiver au sein du réseau de distribution, c’est-à-dire les boutiques SFR, qui ne sont pas couvertes par l’accord. Les salariés concernés pourraient partir avec deux à trois mois de salaire brut par année d’ancienneté.
Par ailleurs, il n’y aura pas de licenciements secs jusqu’en 2019 : les syndicats assurent en avoir reçu la garantie. Pourtant, il parait difficile d’imaginer que 5.000 personnes quittent d’elles-mêmes le navire. Que se passera-t-il ensuite ? C’est ce qui inquiète les syndicats, avec la perspective de devoir travailler avec un tiers d’effectif en moins. Avant d’évoquer la question des effectifs, les organisations majoritaires, Unsa et CFDT, souhaiteraient ainsi d’abord évoquer la question de la stratégie et du projet de l’entreprise.
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