Cet article date de plus de huit ans.

SFR : un plan de départs sans licenciements secs d'ici 2019

SFR Group a proposé aux syndicats un plan de départs volontaires à partir de juillet 2017 qui prévoit une indemnité de départ de 2,5 mois de salaire brut en moyenne par année d'ancienneté.
Article rédigé par Ruddy Guilmin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Les syndicats, reçus par le gouvernement, confirment la proposition d'un plan de départs volontaires sans licenciement sec © AFP)

 Les rendez-vous se sont enchainés cet après-midi au ministère du Travail à propos de SFR. Le deuxième opérateur français de télécommunications a annoncé la semaine dernière sa volonté de supprimer 5.000 postes en France soit près d'un tiers des effectifs. Le gouvernement a demandé des explications. Les syndicats, reçus au ministère ont eu la confirmation de la préparation d'un plan de départ volontaire.

A LIRE AUSSI ►►► Suppressions de postes à SFR : syndicats et direction reçus au ministère du Travail

Ce dernier prendrait effet en juillet 2017, une date actée dès le rachat de SFR par l’homme d’affaires Patrick Drahi il y a deux ans, ce dernier s’était engagé à préserver l’emploi jusqu’à cette date. Pourtant, en réalité, une première vague de départ pourrait avoir lieu dès cet hiver au sein du réseau de distribution, c’est-à-dire les boutiques SFR, qui ne sont pas couvertes par l’accord. Les salariés concernés pourraient partir avec deux à trois mois de salaire brut par année d’ancienneté.

Par ailleurs, il n’y aura pas de licenciements secs jusqu’en 2019 : les syndicats assurent en avoir reçu la garantie. Pourtant, il parait difficile d’imaginer que 5.000 personnes quittent d’elles-mêmes le navire. Que se passera-t-il ensuite ? C’est ce qui inquiète les syndicats, avec la perspective de devoir travailler avec un tiers d’effectif en moins. Avant d’évoquer la question des effectifs, les organisations majoritaires, Unsa et CFDT, souhaiteraient ainsi d’abord évoquer la question de la stratégie et du projet de l’entreprise.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.