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Smart : 90% des salariés acceptent de travailler plus

Les deux principaux syndicats étaient opposés aux 39 heures de travail payées 37. La direction du constructeur automobile a donc proposé des avenants individuels aux 800 salariés de son site d'Hambach, en Moselle.
Article rédigé par François Pelleray
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (90% des ouvriers de Smart à Hambach (Moselle) travailleront 39 heures, payées 37 © Maxppp)

En septembre, la direction de l'entreprise avait organisé un référendum. A l'époque, 56% des salariés avaient approuvé la proposition : passer de 35 à 39 heures de travail, payées 37, avec la garantie que l'activité serait maintenue jusqu'en 2020. La CGT et la CFDT, majoritaires, avaient rejeté l'accord. La direction a donc proposé aux salariés de signer individuellement aux salariés de signer un avenant à leur contrat de travail.

La direction a convaincu au-delà de ses espérances

Il fallait au minimum 75% de retours, la direction de Smart en a obtenu 90% et a salué mardi soir "une adhésion extrêmement importante pour retrouver de la compétitivité". Mais pour les syndicats qui avaient bloqué l'accord, dénoncent un chantage à l'emploi. "Terroriser le personnel pour arriver à ses fins n'est pas glorieux" , lance le porte-parole de la CFDT. A la CGT, Bernadette Hilpert parle d'une "méthode perverse" . Elle appelle les autorités à venir contrôler la légalité de ces mesures, alors que les négociations salariales n'avaient pas abouti.

Il y a deux semaines, Smart avait menacé de fermer l'usine si elle ne retrouvait pas de la compétitivité, sachant qu'il existe la même en Slovénie. Ceci dit, la CGT et la CFDT estiment que le site français n'est pas en déficit. Selon eux, ce pacte 2020 serait juste une manière de réduire le coût du travail.

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