Smart : 90% des salariés acceptent de travailler plus
En septembre, la direction de l'entreprise avait organisé un référendum. A l'époque, 56% des salariés avaient approuvé la proposition : passer de 35 à 39 heures de travail, payées 37, avec la garantie que l'activité serait maintenue jusqu'en 2020. La CGT et la CFDT, majoritaires, avaient rejeté l'accord. La direction a donc proposé aux salariés de signer individuellement aux salariés de signer un avenant à leur contrat de travail.
La direction a convaincu au-delà de ses espérances
Il fallait au minimum 75% de retours, la direction de Smart en a obtenu 90% et a salué mardi soir "une adhésion extrêmement importante pour retrouver de la compétitivité". Mais pour les syndicats qui avaient bloqué l'accord, dénoncent un chantage à l'emploi. "Terroriser le personnel pour arriver à ses fins n'est pas glorieux" , lance le porte-parole de la CFDT. A la CGT, Bernadette Hilpert parle d'une "méthode perverse" . Elle appelle les autorités à venir contrôler la légalité de ces mesures, alors que les négociations salariales n'avaient pas abouti.
Il y a deux semaines, Smart avait menacé de fermer l'usine si elle ne retrouvait pas de la compétitivité, sachant qu'il existe la même en Slovénie. Ceci dit, la CGT et la CFDT estiment que le site français n'est pas en déficit. Selon eux, ce pacte 2020 serait juste une manière de réduire le coût du travail.
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