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1er-Mai : "Il faut que les organisations syndicales s'unissent", déclare Philippe Martinez

L'union syndicale doit se faire "sur l'augmentation des salaires pour les deuxièmes lignes" et "contre la réforme de l'assurance chômage", a souhaité le secrétaire général de la CGT.

Article rédigé par franceinfo
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Philippe Martinez (au centre), secrétaire général de la CGT, lors du défilé parisien du samedi 1er mai 2021. (ALAIN JOCARD / AFP)

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a souhaité "que les organisations syndicales s'unissent sur l'augmentation des salaires pour les deuxièmes lignes" et "contre la réforme de l'assurance chômage", samedi 1er mai sur franceinfo après la traditionnelle journée de manifestations pour célébrer la journée internationale de lutte des travailleurs. Cette journée a réuni plus de 110 000 personnes dans 281 cortèges, selon le ministère de l'Intérieur, et 150 000 selon la CGT.

>> Défilés du 1er-Mai : retrouver les informations dans notre direct

"On ne doit pas l'appliquer", revendique Philippe Martinez à propos de cette réforme. "Il y a 1,7 million de personnes qui vont voir leurs allocations chômage réduites ou supprimées. On n'est pas chômeur professionnel, on est chômeur parce qu'on ne trouve pas de boulot ou parce qu'on s'est fait licencier", ajoute le syndicaliste.

Le secrétaire général de la CGT a également réclamé une plus grande contribution des plus riches à la relance du pays, notamment via le rétablissement de l'Impôt sur la fortune (ISF).

"Les milliards ne servent pas beaucoup à l'emploi"

Philippe Martinez réclame aussi une relance profitable aux travailleurs et aux étudiants plutôt qu'aux grandes entreprises. "On parle de deux milliards investis dans l'économie. Mais ce que je constate, c'est que ces milliards ne servent pas beaucoup à l'emploi", regrette-t-il, donnant en exemple "ce qui se passe dans les fonderies en ce moment à Decazeville ou en Bretagne, où les milliards donnés aux entreprises comme Renault servent de nouveau à supprimer des emplois."

"C'était important de se retrouver en ce 1er-Mai et de retrouver beaucoup de monde dans les cortèges", et cela malgré la situation sanitaire, s'est toutefois réjoui Philippe Martinez, "pour montrer que les mobilisations et les revendications sociales sont là". Il a enfin appelé de ses vœux "d'autres mobilisations importantes au mois de mai et au mois de juin."

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