CFDT : "Je ne veux pas du tout pantoufler", confie Laurent Berger à trois jours de la fin de son mandat de secrétaire général
"Je ne veux pas du tout pantoufler", confie dimanche 18 juin Laurent Berger, à trois jours de la fin de son mandat de secrétaire général de la CFDT, dans l'émission "Questions politiques" de France Inter, franceinfo et du Monde. Après 10 ans à la tête du syndicat, il veut un emploi où il aura "un impact" et où il sera "utile".
Laurent Berger qui se dit "serein, affirme avoir déjà reçu "beaucoup d'offres d'emploi", sans rentrer dans les détails. Il explique qu'il fera le tri dans les propositions reçues et qu'il prendra sa décision au cours de l'été. Il reste ouvert à un poste dans une entreprise privée ou dans une ONG, pourvu qu'il y ait "du sens".
"Je n'ai pas envie de faire de politique, je n'ai pas envie d'aller dans la sphère publique."
Laurent BergerFrance Inter, franceinfo, Le Monde
Même si le secrétaire général de la CFDT assure qu'il restera "un militant engagé", il affirme qu'il va "s'effacer" pour laisser la place à Marylise Léon, "parce que c'est la règle à la CFDT". Il n'y aura "pas d'ombre tutélaire sur la CFDT", assure-t-il. Et au regard des six derniers mois marqués par la contestation contre la réforme des retraites, il se dit "pas mécontent d'avoir fait la démonstration que le syndicalisme est de retour".
"Un changement de style" à la tête de la CFDT
En revanche, il n'y aura "pas de changement de ligne", assure Laurent Berger. Il a "repéré" Marylise Léon "assez vite", en prenant ses fonctions de secrétaire général de la CFDT en 2013 explique-t-il, "parce qu'elle a un regard aiguisé sur le monde du travail". Il décrit une syndicaliste "très forte", "très bosseuse" et "très au fait des évolutions du monde du travail". Interrogé sur leurs différences de caractère, il admet que sa successeure sera "peut-être moins impulsive" que lui "sur certains sujets". Issue de la fédération CFDT de la chimie et de l'énergie, Marylise Léon a, par ailleurs, "une vraie humanité dans la relation avec les salariés", souligne le responsable syndical.
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