CGT : un syndicat en perte de vitesse
Le 52e congrès de la CGT se termine à Dijon (Côte-d'Or) vendredi 17 mai dans une ambiance morose. Sans surprise, Philippe Martinez a été réélu.
Pas de suspense et peu de changements au 52e congrès de la CGT, Philippe Martinez, seul candidat a été réélu vendredi 17 mai à la tête d'un syndicat en plein doute. Aux dernières élections, la CGT est même passée derrière la CFDT chez les salariés du privé. Il est fini le temps de l'hégémonie, quand la CGT pouvait appeler à la grève générale comme en 1968. Entre les années 1970 et le début de la décennie 1990, la CGT perd ses deux tiers de ses adhérents.
600 000 adhérents
Presque trente ans plus tard, la question de l'érosion des militants devient lancinante. "Il y a un phénomène qui dépasse la CGT, qui est lié à la désindustrialisation, aux transformations sociologiques, avec une montée d'une forme d'individualisme", analyse Rémi Bourguignon, spécialiste des syndicats et du dialogue social. Philippe Martinez lui-même reconnaît que la centrale, qui affiche un peu plus de 600 000 adhérents, n'est plus suffisamment en phase avec le monde du travail actuel.
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