Journée de mobilisation interprofessionnelle : entre 70 et 80 rassemblements prévus jeudi en France
Certaines fédérations départementales ont renoncé à organiser des défilés, anticipant une faible participation alors que la perspective d'un troisième confinement est dans toutes les têtes.
La CGT, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse sont à l'initiative d'une journée de mobilisation interprofessionnelle, jeudi 4 février. Les organisations appellent à la grève pour demander la défense de l'emploi et des services publics, alors que "pas une journée ne se passe sans une nouvelle annonce de plan de suppressions d'emplois, de fermetures d'entreprises ou restructurations et réductions de services". Le nombre de licenciements a explosé avec la crise sanitaire liée au Covid-19 : la direction des statistiques du ministère du Travail (Dares) comptait en janvier 84 130 ruptures de contrats de travail envisagées dans le cadre de plans de sauvegarde de l'emploi (PSE), contre 30 562 sur la même période en 2019.
La CGT et ses partenaires demandent notamment une politique de "relocalisation industrielle", le "développement des services publics", l'interdiction des licenciements dans les entreprises bénéficiant d'aides publiques "surtout lorsqu'elles continuent à dégager des profits", détaille auprès de l'AFP Céline Verzeletti, dirigeante confédérale de la CGT.
Entre 70 et 80 lieux de rassemblements sont prévus en France, moins que la centaine habituellement recensée, selon la responsable syndicale. "Ca ne sera pas une journée qui pourra être massive", concède-t-elle. Certaines fédérations départementales ont renoncé à organiser des défilés, anticipant une faible participation alors que la perspective d'un troisième confinement est dans toutes les têtes. A Paris, la manifestation partira de la place de la République pour rallier celle de la Nation, à partir de 14 heures.
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