Politique : une semaine sociale agitée
La semaine sociale s'annonce agitée : le gouvernement peut-il en avoir peur ? Réponse avec Danielle Sportiello sur le plateau de France 3.
Une semaine à haut risque s'annonce sur le plan social, d'ailleurs anticipée avec le déploiement cette semaine sur le terrain des ministres du gouvernement chargés d'assurer le service après-vente d'Emmanuel Macron. "Concernant la réforme de la SNCF, elle est de plus en plus approuvée par les Français, révèle Danielle Sportiello sur le plateau de France 3, à 65%, c'est +4 points en 4 jours, contre 42% qui estiment que le mouvement est justifié", selon un sondage Ifop pour le JDD. "L'opinion est donc plutôt favorable à la réforme ; paradoxalement, on a l'impression que le mouvement se radicalise".
Emmanuel Macron laisse le champ libre à Jean-Luc Mélenchon
"Il y a moins de grévistes, mais le mouvement a le soutien de poids de Jean-Luc Mélenchon, qui va défiler avec Philippe Martinez le 26 mai, poursuit la journaliste. Un rapprochement inédit, qui a l'air d'inquiéter le gouvernement, puisque Bruno Le Maire accuse aujourd'hui Jean-Luc Mélenchon de dévoyer le syndicalisme ; comme quoi le nouveau monde aime bien les changements quand c'est lui qui les fait, mais pas quand ce sont les oppositions qui changent la donne, commente la journaliste. On n'entend plus beaucoup Emmanuel Macron sur ces questions : même en fin de semaine, il part en Russie, laissant le champ libre à son principal opposant, Jean-Luc Mélenchon. Pour l'exécutif, de toute façon, il vaut mieux laisser les extrêmes qui n'ont pas vocation à gouverner plutôt que les partis politiques traditionnels. Et si en fin de semaine, il y a des coups à prendre, le gouvernement est là pour ça".
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