5G : les États-Unis en veulent à la Chine, qui est en pointe
Pour la 5G, le gouvernement français ne cache pas sa préférence pour l'équipementier chinois Huawei, mais les États-Unis font pression sur leurs alliés pour le bannir invoquant des raisons de sécurité.
Meng Wanzhou, directrice financière de Huawei, le géant chinois de la téléphonie, est arrivée à son audience d'extradition au tribunal de Vancouver (Canada), où elle a été arrêtée l'an dernier après une escale en avion. Les États-Unis l'accusent de fraudes. Des opposants à la politique chinoise espèrent qu'elle sera condamnée. Derrière ce procès, c'est Huawei qui est visée. Le spécialiste de la 5G inquiète avec ses appétits mondiaux. Les États-Unis craignent que l'entreprise utilise son avance technologique à des fins d'espionnage. Ils ont banni la firme du sol américain.
Les États-Unis jaloux
À Davos (Suisse), le fondateur, président de Huawei et père de Meng Wanzhou, Ren Zhengfei, rejette les attaques : "Depuis longtemps, les États-Unis sont habitués à être les numéros 1 partout et veulent être les meilleurs dans tout. S'il y a quelque chose que les autres font mieux, ils sont mal à l'aise". Monaco et la Norvège ont déjà ouvert leurs portes à Huawei. D'autres y sont favorables, comme l'Inde, l'Algérie, le Brésil et l'Algérie. L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont dit non. Le Royaume-Uni ou le Canada hésitent. L'UE n'est pas inquiète d'une menace chinoise. En France, les premières autorisations d'équipement pour le déploiement de la 5G seront délivrées en février.
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