Procès France Télécom : des peines maximales requises à l'encontre des ex-dirigeants de l'entreprise
Des peines maximales ont été requises lors du procès France Télécom à l'encontre des dirigeants et de l'entreprise après la série de suicides qui a touché le groupe entre 2008 et 2009.
11 ans après le suicide de son frère, salarié de France Télécom, Jean Perrin sort ému du procès. Le parquet de Paris a requis des peines maximales contre l'entreprise et l'ancien PDG du groupe pour harcèlement moral."Ça ne ramènera pas mon frère. Ça ne ramènera pas les victimes (...) On aura du mal jusqu'à la fin de nos jours. On est malheureux par rapport à ça, mais au moins que ces gens-là, ces prévenus soient punis de la manière la plus juste", détaille le frère de la victime.
Le harcèlement comme stratégie d'entreprise
Le harcèlement érigé comme une stratégie d'entreprise. C'est en ces mots que la procureure parle de France Télécom. Les parties civiles ont le sentiment d'avoir été entendues. Au cœur de ce procès, les méthodes de gestion du personnel de France Télécom à la fin des années 2000. Elles auraient provoqué 19 suicides, 12 tentatives et de nombreuses dépressions. L'entreprise était alors en cours de privatisation et souhaitait le départ de 22 000 salariés en seulement trois ans.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.