Coupe du monde de rugby : les hôtels des métropoles régionales ont fait le plein, un taux d'occupation décevant à Paris
La plupart des villes ayant accueilli des matchs de la Coupe du monde de rugby ont bénéficié d'une "bonne fréquentation" hôtelière et para-hôtelière, restitue l'Alliance France Tourisme (AFT) dans un rapport publié mercredi 1er novembre. Nice et Lyon ont, entre autres, connu un taux d'occupation d'environ 88% pendant les matchs, ce qui marque une évolution respective de +7,2 points et +8,5 points par rapport à l'année précédente à la même période.
Dans les villes ayant accueilli les matchs, il y a eu "des pics dépassant les 95% [d'occupation] sur certaines rencontres", s'est réjouie l'AFT. "Les villes ayant accueilli des matchs de l'Angleterre, du pays de Galles et de l'Irlande ont pu afficher un fort taux de remplissage grâce à l'afflux de supporters de ces pays", a souligné l'Alliance. L'ensemble du secteur, des hôtels "super-économiques" au haut de gamme, a enregistré une hausse de performance "grâce notamment à des hausses de prix moyens situées entre 10% et 30%". Le jour de certains matchs, cette hausse "a atteint plus de 200%", selon l'AFT.
Mais les taux d'occupation pour Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) les soirs de matchs, eux, "ne sont pas optimaux", avec -4 points par rapport à 2022, note l'AFT, sans avancer d'explication. Du 8 septembre au 28 octobre, période à laquelle s'est déroulée la Coupe du monde de rugby, "la fréquentation diminue légèrement par rapport à l'an dernier [-1,1 point pour un prix moyen en hausse de 14,4% et un chiffre d'affaires en hausse de 12,9%], principalement à Paris et en Ile-de-France", résume l'Alliance France Tourisme.
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