La sècheresse aurait-elle des conséquences sur le Banc d'Arguin ? Cette bande de sable du Bassin d'Arcachon, prisée des pêcheurs et des touristes, est en perpétuel mouvement. La mer a toutefois davantage progressé durant l'été, ce qui interroge les scientifiques.
À La-Teste-de-Buch (Gironde), Florian Lalièvre, garde-technicien, vogue toute la journée, avec le Banc d'Arguin pour horizon. Une langue de sable qu'il étudie et protège au quotidien. "C'est important d'en prendre soin pour le préserver, et que les futures générations puissent en profiter comme les anciennes ont pu en profiter", dit-il. Le Banc d'Arguin est en perpétuel mouvement. Mais depuis cet été, la mer progresse davantage. "On a perdu 600 m en à peine un an", note Benoît Dumeau, conservateur de la réserve du Banc d'Arguin.
Le réchauffement climatique en cause ?
Depuis quelques mois, la surface du Banc d'Arguin diminue. Les gardes sont contraints de déplacer toute la signalisation, sous peine d'être avalée par les flots. "Pour l'heure, [le réchauffement climatique] reste qu'une hypothèse. On observe ce phénomène-là, mais les scientifiques sont en train de travailler dessus, pour savoir quelle est la part du changement climatique", poursuit Benoît Dumeau. Reste que le rétrécissement du Banc d'Arguin pose un problème : faire cohabiter les oiseaux, les pêcheurs, les ostréiculteurs et les touristes sur un espace réduit.
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