Tourisme : "On est assez confiant pour la fin d'année 2024", assure le président du Groupement des hôtelleries et restaurations d'Ile-de-France

Invité mercredi sur France Bleu Paris, Pascal Mousset reconnaît que les Jeux sont "un investissement pour l'image de Paris, pour la destination Paris, pour la France".
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Paris
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Des personnes réunies pour la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris, le 26 juillet 2024. (HU HUHU / POOL)

Après un début de mois de juillet compliqué dans le domaine du tourisme, "on est assez confiant pour la fin d'année 2024", assure Pascal Mousset, président du Groupement des hôtelleries et restaurations (GHR) d'Ile-de-France, sur France Bleu Paris mercredi 31 juillet.

Il reconnaît que ces Jeux sont "un investissement pour l'image de Paris, pour la destination Paris, pour la France et ces belles images que le monde entier a vues, cette belle cérémonie et puis tous ces sports qui se déroulent dans des cadres exceptionnels". Il avoue que quand il voit "ces images des Invalides, du Champ-de-Mars ou du château de Versailles, ça donne au monde entier envie de venir à Paris, pour qu'on demeure et qu'on conserve cette place de première destination touristique mondiale"

Le GHR est donc "assez confiant pour la fin de la fin d'année 2024, pour le quatrième trimestre", malgré un mois de juillet compliqué, mais auquel la profession s'était préparée. "On savait que ça allait être compliqué. La clientèle internationale, notamment la clientèle asiatique ou du Moyen-Orient, peut déserter Paris parce que les Jeux olympiques, c'est une fête populaire", décrit-il. 

Privés de terrasse "par mesures sécuritaires"

Pascal Mousset regrette néanmoins que les pouvoirs publics n'adaptent pas "rapidement les mesures de suppression de terrasses" qui "frappent beaucoup" de ses confrères "dans tous les quartiers de Paris et les grandes avenues". Selon lui, il y a par exemple "la rue de Bercy où on a interdit de mettre des terrasses alors que les artères sont vides, alors que dans les transports en commun, il n'y a pas de saturation".

"On trouve dommage qu'il n'y ait pas une adaptabilité des dispositifs à la réelle fréquentation des artères."

Pascal Mousset, président du GHR d'Ile-de-France

sur France Bleu Paris

Les professionnels ont été privés de leurs terrasses par "mesures sécuritaires" pour les JO et notamment pour la cérémonie d'ouverture, ce que Pascal Mousset dit comprendre. "Mais aujourd'hui, on voit que tout fonctionne bien, qu'il n'y a pas du tout de problème. Donc il faudrait relâcher un peu ces dispositifs", plaide-t-il, parce que "passer tout le mois d'août sans sa terrasse à Paris, c'est dur". 

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