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La fin d'Autolib' est "une bonne nouvelle pour d'autres offres plus diversifiées, plus intéressantes"

Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib' Velib" Métropole (qui regroupe les élus des communes et départements concernés), explique mardi sur franceinfo, que l'arrêt du service en région parisienne va permettre l'arrivée "d'autres offres plus diversifiées, plus intéressantes pour les usagers".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Catherine Baratti-Elbaz, présidente du syndicat Autolib' Velib" Métropole et maire PS du 12e arrondissement de Paris, le 31 juillet 2018. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Les douze coups de minuit, dans la nuit du mardi 31 juillet, marque la fin d'Autolib' en région parisienne. Pour autant, si la présidente du syndicat Autolib' Velib" Métropole se dit "déçue" comme les utilisateurs, mardi matin sur franceinfo, Catherine Baratti-Elbaz "promet qu'il y aura une nouvelle offre", en insistant sur l'intérêt des investisseurs pour ce marché.

Le fait que le service s'arrête est une bonne nouvelle pour d'autres offres plus diversifiées, plus intéressantes pour les usagers qui avaient été convaincus par le fait qu'on peut partager son véhicule.

Catherine Baratti-Elbaz

En raison d'un conflit financier entre la mairie de Paris et le groupe Bolloré, le service de location en autopartage prend fin dans la nuit de mardi à mercredi. Selon Catherine Baratti-Elbaz, la raison est que sur les 150 000 abonnés, moins de 12 000 d'entre eux utilisent Autolib' tous les jours. "Force est de constater que ces chiffres-là ne suffisaient pas à le rendre rentable et portaient préjudice à l'ensemble des collectivités que je représente", explique celle qui est aussi maire du 12e arrondissement de Paris.

Résultat, le groupe Bolloré qui avait réclamé aux collectivités 233 millions d'euros avant l'arrêt d'Autolib', réclame aujourd'hui 250 millions d'euros. "Nous allons contester, ce sont des chiffres que nous n'avons jamais validés. Je ne suis pas PDG, je suis maire. Je représente une centaine de collectivités, nous gérons de l'argent public et nous allons négocier très fermement pour sortir par le haut de cette situation parce que nous défendons les contribuables de nos collectivités avant de défendre les quelques abonnés qui utilisaient le service", a annoncé l'élue du 12e arrondissement.

Autolib' s'arrête donc, mais la question des Velib' est encore en suspens. Catherine Baratti-Elbaz a annoncé qu'elle fera "un point en septembre" pour évaluer la situation.

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